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La compétition

La compétition

J’ai voulu faire un article sur la compétition pour différencier les deux façons d’entrer en compétition.

Il y a la façon la plus communément admise qui est la compétition des concours où il s’agit d’être meilleur que les autres. Celle-là, je ne l’aime pas car elle provoque envie, haine, frustration, sentiment d’échec ou supériorité supposée et désir d’écraser l’autre. Je trouve malsain le concours vis-à-vis des autres. Cela entraîne guerres, médisances, peines et mesquineries de tous ordres. Du haut de l’échelle sociale jusqu’en bas on rencontre ces petits désirs frustrés, ces folles haines.

Quand je tape sur Wikipedia le mot « compétition » on ne parle que du rapport aux autres, regardez ici. Alors que la seule et véritable compétition se trouve ailleurs !

L’autre compétition est celle à laquelle j’adhère, celle où je me mesure avec moi-même sans condescendance. Celle où mes ennemis sont ma paresse, mon manque de conscience, mes la compétitionoublis, mes bêtises, mes mots mal choisis et mes gestes inappropriés. Lorsqu’on parle de combat dans une religion c’est de celle-ci qu’on parle, pas de tuer une autre créature de Dieu. Mais souvent les religions sont manipulées par des hommes avides de pouvoir qui instrumentalisent les idées pour réaliser leurs plus bas instincts.

Là, sur mon chemin, je suis absolument responsable de ma façon d’agir et de penser, il n’y a pas d’excuses possibles sous mon propre regard. Et si je me trouve des excuses alors l’Univers (ou Dieu si on est croyant) se charge bien vite de me montrer que je me suis trompée.

Je trouve cela très important de s’améliorer, de combattre ses travers, d’essayer d’être plus humain, meilleur mais pour cela j’ai remarqué que moi, et je ne parle que de moi, j’ai besoin d’apaisement, de tranquillité, de calme et de solitude. Pour bien penser, pour avoir l’esprit clair et pouvoir observer la vie avec un peu de détachement.

Les luttes avec les autres m’épuisent et me donnent envie de fuir la vie parce que je déteste ça, jamais je ne me battrai pour quelques picaillons, pour un regard d’admiration ou bien pour un amour illusoire.Je me battrai pour ce que je pense être juste et bien avec le désir de ne jamais blesser l’autre.

Alors j’essaie de donner un peu de ma vie pour que les humains soient un peu plus ouverts et un peu plus bienveillants avec l’association Cuisiner pour la paix, c’est une totale utopie, je le sais bien. Mais je préfère une jolie utopie du sens de ma vie à la saleté que je vois se diffuser si facilement.

Et puis dans les contes de fées ce sont les gentils qui gagnent à la fin non ? Alors je suis restée là-dessus parce que ça m’arrange. Qu’à la fin les humains s’aimeront enfin et pourront être heureux ensemble.

Mon pays des bisounours est sympa, tellement plus que les horreurs qu’on entend dès qu’on ouvre l’un des médias.

On est créateur de son monde, de son univers, le choix entre compétition avec l’autre ou avec soi-même fait toute la différence.

J’aime mettre en avant les autres et leur travail, je suis fière de ce qu’ils ou elles font, je suis admirative de leur savoir-faire et pas une seule seconde je ne les envie.

Ma vie me suffit, amplement… Ma vie est si intéressante que je ne l’échangerai contre aucune autre. J’ai une chance folle, notamment celle de pouvoir vous dire tout ça !