Le pouvoir de l’intention
Il y a quelques années j’ai vu qu’un médecin avait fait une thèse sur le pouvoir de l’intention.
Voici son expérience.
Les petits poussins quand ils naissent et cassent leur coquille adoptent comme leur mère la première chose qu’ils voient parce que naturellement ce devrait être la poule. Mais s’ils se trouvent en contact avec autre chose, c’est cette autre chose qu’ils reconnaitront comme leur mère. Cela s’appelle la théorie de l’empreinte.
A côté de cela, il construisit un petit robot avec un algorithme aléatoire avec un petit crayon qui dessinait sur une feuille de façon totalement imprévisible sur une feuille de papier.
Il imprégnât certains poussins en les mettant en contact avec ce petit robot, ce qui fait qu’ils reconnurent ce petit robot comme étant leur mère. Et comme tout poussins qui se respectent ils appelaient « la mère » lorsqu’ils se retrouvaient loin d’elle.
Il enferma les poussins dans un petit cube en verre sur un côté de la feuille en mettant au centre le petit robot qui dessinait. Le petit oiseau appelait sa « mère » et au lieu de faire des mouvements aléatoires sur la feuille, le robot se dirigeait lentement vers le poussin.
Il fit la même expérience avec des poussins dont la maman était une poule, ceux-ci n’appelaient pas intentionnellement le robot et le robot continuait à faire des dessins aléatoires sur la feuille au lieu d’aller vers le poussin. L’indifférence ne modifiait pas la trajectoire de la machine.
Je vous laisse voir ici cette expérience qui pose beaucoup d’interrogations sur le pouvoir de l’esprit.
Pour ma part, cela va dans le sens de ce que j’expérimente en cuisine : les mêmes ingrédients et les mêmes techniques dans une recette ne donnent pas le même résultat si la conscience de ce que l’on fait n’existe pas.
Un peu comme si l’attention qu’on portait à nos gestes, l’intention qu’on y mettait modifiait la structure même des aliments.
On parle de cuisine faite avec amour, comme si cette énergie se diffusait dans nos plats et qu’au final, à la dégustation on pouvait ainsi plus que nourrir les corps, mais aussi nourrir les cœurs.
Je pense qu’à ce niveau, dans nos cuisines, avec notre conscience se trouve la lutte contre l’empoisonnement de nos familles par les industries agro-alimentaires. En prenant des produits les plus simples possibles en les transformant avec attention et conscience pour donner, partager et aimer.
Le fait de cuisiner représente de plus en plus à mes yeux la seule réponse possible, personnelle et intelligente à cette monstruosité. Un éveil de conscience personnelle peut seul permettre un changement, si il devient collectif.