Quelle viande de bœuf ou de veau acheter ?
J’ai eu la chance de pouvoir interviewer Léopoldine Charbonneaux qui dirige l’association CIWF (Compassion in World Farming) et qui se bat au quotidien pour le respect des conditions de vie des animaux destinés à la consommation humaine et par-là même au respect de l’humain, de la santé publique et de la terre.
Elle m’a accordé un long moment pour m’expliquer l’état des élevages en France et donne ici ses conseils pour le choix d’une alimentation plus saine.
Léopoldine Charbonneaux
Présidente de l’association CIWF
Voici les labels vous garantissant une viande de bœuf de qualité :
- Agriculture biologique
- Charolais, Aubrac.
- Veau « élevé sous la mère »
Pourquoi acheter ces labels ?
LES HUMAINS
Ils sont meilleurs pour votre santé, ils contiennent :
- Jusqu’à 430% en plus d’omega 3.
- Jusqu’à 700% en plus de vitamine E
- Plus d’antioxydants pour la prévention des cancers.
- 25 à 50% de graisse en moins
Avis aux gourmets : choisissez la viande de veau rosée et non blanche, si elle est trop blanche elle provient de veaux anémiés qui n’ont donc pas reçu une alimentation adaptée à leurs besoins, par ailleurs une bonne viande de veau ne réduit pas à la cuisson.
Et le goût, rien à voir !
LES ANIMAUX
- Élevage naturel
Les bovins vivent en groupe dans les pâturages.
- État actuel
Les vaches à viande, dites « allaitantes » sont souvent élevées dans des systèmes moins intensifs, avec plus d’accès aux pâturages que les vaches laitières.
Elles ont accès aux pâturages et sont mieux traitées que les vaches laitières.
Les vaches laitières sont généralement réformées (abattues) au bout de 3 à 4 lactations du fait de moindres rendements et de problèmes de santé ou de fertilité
Les veaux sont généralement séparés de leurs mères très rapidement après la naissance puis nourris artificiellement.
LA TERRE
- La trop forte concentration d’animaux dans un même périmètre génère des déchets difficiles à éliminer et une pollution de l’environnement.
- Gaz à effets de serre.
- Culture intensive pour l’alimentation des animaux et donc déforestation.
- Perte de la biodiversité : sélection des races à croissance les plus rapides au détriment de races plus résistantes et plus rustiques.
- Sur-utilisation des antibiotiques en prévention pour les animaux dans les espaces concentrationnaires qui génère une antibio-résistance chez les consommateurs.
- Le corps humain s’habitue aux antibiotiques qu’il ingère à travers les viandes consommées et lorsque l’humain devient malade les antibiotiques n’agissent plus.
Plus d’informations ?
Pour plus d’information consulter le rapport complet, résultat de plus de 200 études menées sur le sujet par la CIWF dont voici l’adresse